En milieu urbain, la portée est de l’ordre de 500 m à 1 km. En milieu rural c’est de 10 à 30 km. Les niveaux reçus par un citadin à 300 m d’une antenne en ville seront donc très inférieurs à ceux reçus par un villageois à 300 m d’une antenne, la puissance étant bien supérieure.
Normes pour les ondes hautes fréquences :
- France = 61 V/m,
- Salzburg (Autriche) = 0,6V/m,
- Conseil de l'Europe dans sa résolution 1815 de mai 2011 = 0,2 V/m,
- Conseillé lors des conférences internationales réunissant des experts en biologie de l'habitable Salzburg en 2000 et 2002 : 0,2 V/m en journée et 0,1V/m la nuit (2 fois moins pour les enfants, personnes âgées et femmes enceintes).
-> Les normes actuelles sont non atteignables en pratique avec la technologie actuelle, un peu comme si l'on limitait la vitesse à 500 km/h sur la route. Pour les humains, la valeur limite autorisée est de 28 V/m. Pour les machines en milieu industriel, elle est de 3 V/m (pour ne pas risquer un dysfonctionnement...). Pour information : un téléphone mobile capte à partir de 0.001 V/m !
Éléments sur la nocivité des antennes-relais pour les riverains
Conclusions de l'ANSES
L'Agence Nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), organisme non indépendant, reconnait que certaines études scientifiques - menées avec des méthodes rigoureuses - concluent à des effets pour le moins non anodins : dysfonctionnement des cellules et du débit sanguin cérébral !
Rapport du CSIF-CEM* sur les antennes relais de la téléphonie mobile - 08/03/2003.
• Effets sur le cerveau : L'effet est complètement prouvé depuis quelques années mais jusqu'à l'an 2002 il était encore possible de douter des effets sanitaires (les maladies) et de leur survenue chez les riverains d'antennes-relais. Aujourd'hui les effets sur le cerveau des riverains, les conséquences en terme de troubles du sommeil, fatigue ou de maux de tête sont parfaitement établis. (à partir de 0,6V/m).
• Effets sur le système immunitaire : A la fois effet biologique et effet sanitaire la baisse de l'immunité aux doses de radiations rencontrées chez les riverains d'antennes relais est également parfaitement établie depuis mi 2002. à partir de 1,3 V/m).
• Effets non thermiques (effets biologiques sans élévation de température). Avant 2000 il était possible de douter de la réalité de ces effets à faible dose. Aujourd'hui ce n'est plus possible et les conséquences en terme de santé individuelle ou publique peuvent être considérables à la fois pour les utilisateurs de téléphones portables ou pour les riverains d'antennes relais pour lesquels il est également prouvé que le temps d'exposition est un facteur aggravant.(action sur les cellules à partir d’une valeur seuil calculée de 0,2 V/m).
*Comité Scientifique sur les Champs ElectroMagnétiques
Situation actuelle
Il semble que les leçons du passé n'ont pas servi à grand chose car le principe de précaution sanitaire est négligé en France sur ce dossier des ondes. À savoir que la 4G a augmenté de 50% l'exposition aux ondes. Un argument des opérateurs : "si vous mettez l'antenne chez vous, vous avez l'argent et pas les ondes".
Dans la vie de tous les jours, et notamment au domicile, les sources de rayonnement sont principalement les DECT (téléphones sans fils), le WIFI, la box internet (dans son très proche voisinage) si l'option mode DECT est activé (typiquement freebox par défaut), le micro-ondes en marche (proche voisinage), et pour les riverains des antennes relais, le rayonnement de ces dernières. Les opérateurs utilisent souvent l'argument que la part des antennes dans cette « soupe » d'ondes est faible, notamment par rapport à la part du DECT qui est très importante. Il est vrai qu'à 1 mètre d'une base DECT, le rayonnement est typiquement de 2 +V/m.
Cependant, on pourra rétorquer qu'on ne passe pas ses jours et nuits à 1 m de sa box. Et qu'on peut également désactiver le DECT (choix personnel), ne pas utiliser le wifi ou bien le couper la nuit en utilisant par exemple les programmations horaires si elles sont disponibles, etc.
Les antennes sont subies, et un individu exposé à une valeur de 3 V/m reçoit 2.3 fois (en Watts/m2) plus de rayonnement qu'un individu placé à 1 mètre de sa base DECT, connue pour être en général le facteur principal de rayonnement dans les logements.